___________________________________________ | | | Echelon | | ou | | Comment un état | | nous espionne en toute impunité | |_________________________________________| Introduction: Big Brother c'est quoi au juste big brother, c'est quelqu'un ou quelque chose qui controle la planete, qui en dépit de toutes les valeurs morales que nous avons, espionne, tue et tout ca en toute impunité. Aujourd'hui le big brother c'est les States (U.S.A), ca tout le monde le savait, mais bien plus qu'une simple incursion dans notre vie aujourd'hui les Etats Unis espionne le moindre faits et gestes de la population mondiale. En effet a l'heure ou l'Europe veut combattre l'hégémonie américaine un état européen nommé l'angleterre abrite une base qui permet ses oreilles géantes de nous espionner.... Lexique: NSA : National Security Agency elle est chargée de la sécurité de l'état américain, on ne peut pas définir exactement ces objectifs car toutes les directives sont classés TOP SECRET, donc il est possible d'imaginer le pire. Son budget est de 17 Milliards de dollars. Elle fut fondée en 1952 par le président Truman, mais le gouvernement reconnu sont existence quand 1957.Il faut savoir que c'est le plus gros employeur de scientifiques (mathématiciens, chiffreurs, déchiffreurs *NSA : il y a un autre organisme avec les mêmes initiales mais avec une signification différente National Security Archive. Cette une organisation non gouvernementale, c'est elle qui a réussit à faire déclassifier des documents classés TOP SECRET, et dans ces documents Echelon est explicitement mentionné, on peu découvrir dans ces documents différente information sur les bases de l'US air force accueillant ce système dans le monde. SCS : il y a quelques années la NSA et la CIA aurait créé une agence commune, le SCS Spécial Collection Service, cette agence serait chargé de décrypter les messages qui sont extrêmement bien protégé et qui sont longs à décoder. Sa mission est de s'introduire dans les sytèmes d'informations ( soit par piratage ou en se rendant sur place) Elle distribue des chevaux de Troie et elle collecte des informations. Le gouvernement américain n'a jamais reconnu l'existence de cette agence... Le systeme echelon: Vous souvenez vous du roman de George Orwell dénoncait un cerveau totalitaire et depourvu de toute morale humaine. Un espion qui vient de la ou on ne l'attendait pas finit le temps de l'espion russe ou du james bond agent trainant sur le terrain pour collecter des informations ou dejouer des complots.Aujourd'hui big brother est partout présent dans notre vie traquant le moindre secret que nous pourrions vouloir lui dissimuler, il espionne sur notre vie pour etre au courant de nos moindre faits et geste mais il espionne aussi a une fin commerciale et industrielle afin de ne pas être dépassé par des illuminés avides de découvertes et qui n'ont pas comme objectif de faire de l'argent et un profit illimité.Le dévellopemment des nouvelles technologies et l'insécuirté qui trainent sur le net favorise l'espionnage Mais c'est quoi au juste ce réseau d'espionnage On l'appelle le réseau Echelon. Ses détracteurs, c'est-à-dire ceux qui n'y ont pas accès, l'ont dénommé le Club . Par dérision ou par jalousie. Au motif qu'il est strictement réservé à cinq Etats dans le monde, qui parlent l'anglais et qui, forts de cette communauté de langue qui les rapproche et en fait des comploteurs, ont tissé entre eux seuls des liens spéciaux : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Echelon est leur machine de guerre top-secret, même s'il est probable que d'autres pays, selon des modalités particulières à chacun et restrictives par rapport aux Etats fondateurs, l'ont rejoint en cours de route, tels, parmi les plus souvent cités, l'Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, la Turquie ou la Norvège. D'où vient que ce système planétaire de surveillance électronique a suscité autant d'émotion à Bruxelles, au point que, le 30 mars, le Conseil, la Commission et le Parlement de l'Union européenne ont prévu d'en débattre après la publication, fin février, d'un rapport ? De la simple constatation, qui en offusque plus d'un : des alliés espionnent d'autres alliés, puisque, au sein de ce club anglo-saxon, trois pays appartiennent à l'OTAN (les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada) et que l'un d'eux, le Royaume-Uni, est de surcroît membre de l'Union européenne. C'est la loyauté entre alliés qui est gravement affectée. Tout commence en 1947. L'Union soviétique vient de renoncer à profiter du plan Marshall, du nom de ce général américain qui fut le principal collaborateur du président Roosevelt pendant la seconde guerre mondiale et qui, devenu secrétaire d'Etat en 1947, propose à l'Europe, pays de l'Est compris, de l'assister dans sa reconstruction et son redressement financier. Ce qu'on a appelé, ensuite, la « guerre froide » entre l'Est et l'Ouest commence. L'Union soviétique, se croyant assiégée, entreprend de s'entourer d'un glacis protecteur formé de pays d'Europe centrale. L'année suivante, un pacte secret, dont les détails le restent encore à ce jour, va lier les Etats-Unis à la Grande-Bretagne, déjà partenaires, depuis 1943, dans un réseau de renseignement dénommé Brusa Comint. Ce pacte-là prend le nom de code Ukusa, par référence aux initiales des deux pays. Deux agences, la National Security Agency (NSA), à Fort George Meade (Etats-Unis), dont l'existence ne sera reconnue que dix ans après par Washington, et le Government Communications Headquarters (GCHQ), à Cheltenham (Grande-Bretagne), sont invitées à préserver les intérêts des deux pays dans le monde en interceptant les transmissions à l'étranger. La NSA et le GSHQ sont déjà des outils performants en matière d'espionnage électronique. Leur travail prioritaire consiste à écouter les émissions que s'échangent les états-majors toujours trop bavards des armées du bloc communiste et desquelles on déduit l'ordre de bataille sur le terrain, c'est-à-dire leurs capacités à combattre. Dans les années 70, la France, au travers d'une Bourse des échanges entre services spéciaux occidentaux, dénommée Totem, a été associée aux interceptions de la NSA, notamment pour la mise au point de logiciels d'analyse des informations recueillies et pour la communication d'une série de renseignements sur le dispositif militaire en Europe de l'Est. Mais Ukusa va grandir ou, plutôt, il enfle. Le pacte de départ attire d'autres candidats qui veulent, eux aussi, bénéficier des mêmes renseignements. S'y rallient le Defence Signals Directorate (DSD), à Melbourne, en Australie ; le Communications Security Establishment (CSE), à Ottawa, au Canada, et le Government Communications Security Bureau (GCSB), en Nouvelle-Zélande. Autant de services de renseignement à but militaire, qui sont d'ordinaire très discrets, voire individualistes et qui confrérie oblige vont apprendre à coopérer sous l'impulsion des gouvernements en constituant une sainte alliance de l'espionnage. En s'épanouissant sous le nez des initiés, Ukusa se transforme. Il reste l'un des secrets les mieux gardés au monde. Il faudra attendre 1972 pour que la revue américaine Remparts, qui est le moyen d'expression des dénonciateurs du complexe militaro-industriel américain, publie les confidences d'un ancien de la NSA sans, pour autant, prononcer le nom d'Echelon. Mais, Echelon existe, caché derrière Ukusa. Car, entre-temps, l'Ukusa de la guerre froide a engendré ce que d'aucuns, probablement avec indulgence, qualifient de caricature de Big Brother. Les années 1952, 1957, 1984, 1986 et 1988 marquent les étapes significatives de cette machine à espionner qui se met en place avec Echelon et qui est capable pour peu qu'on réussisse à recruter les interprètes adéquats d'intercepter, puis d'analyser, les messages circulant sur la planète à travers une centaine de langues différentes. Des lors, le destin d'Echelon s'accomplit. Les grandes oreilles ne se satisfont plus d'écouter l'adversaire éventuel. Tout est cible potentielle : les téléphones, y compris désormais les mobiles, les telex, les télécopieurs, Internet et la messagerie électronique des administrations, des entreprises et des particuliers, qui passent, pour la plupart, par les satellites Intelsat et Immarsat. Les cinq Etats de la sainte alliance se répartissent la tâche : la NSA américaine se charge des deux Amériques, le GCHQ britannique de l'Europe (Russie incluse) et de l'Afrique, le DSD australien de l'Asie-Pacifique avec le GCSB néo-zélandais, et le CSE canadien de l'Europe et des Amériques. Echelon intercepte, détourne et décrypte les communications civiles et militaires, même les plus sensibles quand il parvient à déverrouiller leur codage de haute sécurité, en repérant des mots-clés qui permettent d'isoler les données jugées les plus intéressantes. Il transmet alors ses informations aux services de renseignement, à charge pour eux de les interpréter au profit des gouvernements destinataires qui les exploitent. Longtemps, le système s'est cru à l'abri, lisant à livre ouvert dans les communications d'autrui. En toute impunité. Et puis sont apparus des dysfonctionnements. Des incidents et des dérives ont été signalés, souvent par d'anciens agents de la NSA ou du GCHQ qui étaient liés par des contrats de confidentialité sur leurs activités antérieures, signés en partant, mais qui n'ont pu se retenir de parler malgré la menace d'un procès. A la NSA, par exemple, de l'aveu du général Michael Hayden, son directeur actuel, 7 000 des 38 000 employés ont quitté leur travail durant ces dernières années. Comment les astreindre tous au silence ? La NSA a tenté de noyer le poisson. C'était compter sans des associations de défense des droits de l'homme et des libertés individuelles, garantis par la Constitution américaine, qui ont révélé les turpitudes d'Echelon. A vrai dire, les interceptions dont sont victimes les gouvernements sont considérées comme relevant des pièges que se tendent, non sans hypocrisie, les Etats, alliés ou non. C'est quasiment la règle du jeu, celui de l'espionnage, qui, précisément, n'a pas de règle écrite ni tacite. A chacun de se préserver. C'est la loi du genre. Et la France, en la circonstance, est mal venue de se formaliser, elle dont les grandes oreilles se cachent sous l'anonymat de l'ex-Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), devenu la direction technique à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui dispose de ses écoutes. Les partisans d'Echelon, aux Etats-Unis, sont convaincus que la découverte des missiles nucléaires soviétiques à Cuba en 1962, la capture de terroristes sur le paquebot Achille-Lauro en 1995 ou l'implication de la Libye dans l'attentat contre une discothèque de Berlin en 1996 justifient le travail de stations d'écoutes dans le monde. Il y eut des ratés, comme la prise, en 1968, par les Coréens du Nord, du Pueblo, un navire-espion américain qui était venu les narguer devant leurs côtes. Mais là où le bât blesse, c'est quand ce contrôle clandestin des transmissions s'exerce à l'encontre d'entreprises en pleines tractations avec un client, rivales de groupes américains qu'Echelon cherche à privilégier, ou quand la surveillance s'étend, sous des motifs plus ou moins avouables, aux communications entre particuliers, dont la vie privée est scrutée. Quelques investigateurs, notamment la Free Congress Research and Education Foundation, à Washington, se sont consacrés à ce travail de fourmi qui consiste à recenser et à mettre à nu les manquements et les accommodements, face à la loi, du système Echelon, qui, pendant et après la guerre froide, a continué d'oeuvrer selon la tradition de tous les services spéciaux dans le monde : Pas vu, pas pris. Ces opérations ne sont connues que parce que, soudain et après coup, elles arrivent aux oreilles d'un Congrès déterminé à faire le ménage. TeL le projet Shamrock , qui a permis d'intercepter les télégrammes émis ou reçus par le biais de Western Union, RCA ou ITT, durant les années 50 et 60. Tel encore le projet Minaret, quand les Etats-Unis écoutèrent, entre 1967 et 1973, 6 000 étrangers et 1 700 organisations ou particuliers américains, parmi lesquels Martin Luther King, Malcom X, Jane Fonda et Joan Baez. Tel aussi le projet Chaos, qui eut pour objet, sous les présidences de Lyndon Johnson, puis de Richard Nixon, de traquer des étudiants quelque 7 000 et des militants pas moins d'un millier d'organisations - hostiles à la guerre du Vietnam. Le Free Congress Research and Education Foundation rapporte qu'Echelon n'est pas demeuré inactif au Canada et en Grande-Bretagne. A Ottawa, il s'est agi de découvrir si Margaret Trudeau, épouse du premier ministre d'alors, consommait de la marijuana. A Londres, du temps de Margaret Thatcher à la tête du cabinet conservateur, furent écoutés des ministres, des contribuables, comme le patron de presse Robert Maxwell, ou des médias, tel The Observer, qui s'étaient émus des activités de Mark, le fils du premier ministre lors de ventes d'armes avec l'Arabie saoudite. Dans son rapport examiné fin février, le Parlement européen a identifié la NSA comme ayant servi de grandes oreilles à Echelon en 1994 pour permettre au groupe américain Raytheon de souffler un marché de radars, au Brésil, aux deux sociétés françaises Thomson-CSF et Alcatel. Mais d'autres entreprises ont souffert de cet espionnage matérialisé, outre-Atlantique, par la création auprès du secrétaire au commerce d'un Conseil économique national, vrai conseil de guerre pour coordonner et centraliser l'action des services de renseignement au profit des grands groupes américains. C'est le cas du japonais NEC, dont la NSA intercepte les messages lors de la vente d'un satellite à l'Indonésie, ou de celui de constructeurs automobiles japonais en discussions, à Genève, avec Ford, General Motors et Chrysler. C'est enfin le CSE canadien qui écoute les Coréens du Sud à qui Ottawa veut vendre des réacteurs Candu en 1991. On touche là à ce qui, dans cette collecte d'informations tous azimuts, agace en priorité les partenaires européens de Washington et de Londres. A savoir le coup porté par Echelon et, singulièrement par les deux pays anglo-saxons les plus engagés dans ce système, à la solidarité entre alliés. Nul ne remet en question la nécessité de lutter dans l'urgence, au moyen de tous procédés, contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic de drogue, le blanchiment de l'argent ou la prolifération des armes de destruction massive, auxquels se livrent des Etats indélicats ou des mafias ayant pignon sur rue. Mais Echelon va beaucoup plus loin. Au Parlement européen, les Quinze sont mal à l'aise face à cette oligarchie du renseignement et, pour le moment, ils n'ont pas trouvé de parade sauf à demander sans espoir d'intégrer le Club. D'autant qu'Echelon essaime et foisonne dans le même temps. Ses retraités, voire ses démissionnaires, sont de plus en plus sollicités pour mettre leur expertise au service d'intérêts particuliers. Trés privés. Des mouvements politiques, des entreprises, les milieux d'affaires, des banques ou des cabinets de consultants, pour s'en tenir à ces quelques exemples, voient dans ces anciens la manne qui leur fournira les taupes de demain. T0rkAl